The virtue is a strength which makes us superior to any creature on earth.

• UN PEU PLUS SUR MON HISTOIRE

« Petite Lisey, tu m’apportes la lumière dans les ténèbres. » disait-il dans son dernier souffle.
Lisey se tourna vers Gabriel, l’ange la dominait de toute sa hauteur. Elle remarqua seulement à cet instant son air hautain. Il ne regardait pas son mari en train de s’étouffer dans son propre sang, il semblait ne même pas être présent ici dans la chambre d’hôpital immaculée devant le seul homme qu’elle ai jamais aimé en train de crever.
« Faites quelque chose ! » dit-elle sur un ton sans appel. « S’il m’est revenu ainsi c’est à cause de vous ! Faites quelque chose pour lui ! Faites au moins, semblant. »
Mais Gabriel secoua lentement la tête avant de reculer le plus doucement possible pour finir par disparaître. Lisey eut envie de le détruire, de le jeter en pâture à ces fameux démons que son mari devait rechercher pour eux.

Elle était né un beau jour de juin dans une ferme américaine, perdue au milieu d’immenses champs. La ville la plus proche était à des kilomètres. Sa mère était un peu bizarre, mais papa en prenait soin comme de la prunelle de ses yeux. Lisey aimait beaucoup la vie à la ferme, s’écoulant doucement, avec un rythme régulier. Le dimanche elle allait à l’église. Pour elle la religion était très importante. Elle ne comprenait pas pourquoi des personnes ne pensaient pas ainsi. Et puis elle quitta la ferme pour la FAC. Au début, elle fut complètement perdue, mais elle se raccrocha à la religion et un boulot de serveuse pour s’en sortir. Jusqu’au jour, où elle croisa le chemin de Henry Baker. Il était jeune, terriblement courageux, un brin romantique, mais il était menacé par les ténèbres et elle pouvait sentir que la folie le guettait en tout instant. Néanmoins, elle décida de l’épouser car elle pourrait l’aider à repousser les ténèbres.

• UN PEU PLUS SUR MON HISTOIRE

« J’étais perdu, et j’ai trouvé la lumière. » Ely fit une pause observant l’ensemble de ces jeunes gens devant lui, complètement accrochés à ses lèvres, attendant les prochains mot comme on attend un miracle. « Je L’ai trouvé, Lui, et Il m’a aimé immédiatement. Son amour m’entoure, me réchauffe. Avec lui je n’ai pas besoin d’un toit sur ma tête, d’un travail pour manger. Et je L’aime en retour. »
Les jeunes têtes blondes, environnant les dix ans, applaudirent à s’en rompre les bras. Tous étaient des orphelins. Dieu sait pourquoi, les anges avaient décidé que ce serait lui et non son père pourtant pasteur qui viendrait leur faire le catéchisme. Lui, l’agneaux perdu que le berger venait juste de retrouver.

Elisha est né dans une drôle de circonstance. Sa mère était une juive. Son père était un pasteur qui oficiait sur les routes, il avait une église en kit qu’il montait chaque dimanche dans une nouvelle ville. Sa mère, elle ne bougeait pas. Lorsque son père qui ne l’avait jamais reconnu décida par une belle journée d’été de venir pour embarqué son fils sur les routes, évidemment, mademoiselle Rosemblum refusa tout net. Mais le pasteur su se montrer convaincant.
Ely détesta sa mère dans un premier temps, avant d’apprendre qu’atteinte d’un cancer du sein, elle ne pensait pas vivre assez longtemps pour voir son fils avoir un emploi et n’avait guère assez à lui léguer pour lui éviter la pauvreté, pas de famille pour lui éviter l’orphelinat. Cela ne l’empêcha pas, cependant, de lui en vouloir énormément.
Le petit Ely contraint et forcé par son pasteur de père de lire la bible, lui le petit juif fier de l’être, commença à haïr son père de toute ses forces et lui rendit la vie impossible. Son plus grand jeu était de commettre tout les péchés, il voulu même bravé les dix commandements. Jusqu’à ce que son père cesse de lutter. Il y eut des cris, des larmes, et finalement, après dix ans de haine, vint le pardon. Ely devait à la prise de pouvoir des anges quitter son père, devenu enfin majeur, et ayant enfin un revenu, mais les relations qu’il a avec ce dernier sont souvent tendues.